Les terres sont vastes, séparées de rivières et de montagnes, formant des frontières naturelle. La carte de la région se trouve ainsi divisée en plusieurs territoires, qui, bien que distants les uns des autres et possédant des paysages variés, sont tous sous le joug de la capitale, Aydindril, où siège le roi avec sa famille et le reste de la Cour. Autour du château, une immense plein s’étend presque à perte de vue, sur laquelle sont venus s’implanter quelques maisons d’habitants les plus communs. Avec les années, les maisons éparses se sont multipliées et rapprochées, donnant ainsi naissance au village de Zalem.
A l’ouest, des montagnes s’élèvent vers le ciel, vertes toutes l’année, fraîches même en été. C’est dans ce décor naturellement beau que se sont installés les dragonniers, dans cette vallée qu’ils ont nommée Gil’Ead du nom du tout premier dragonnier.
En revanche, à l’Est, un autre massif rocheux prend racine, avec une façade rocailleuse et très escarpée. C’est dans ces montagnes vertigineuses de Qeynos qu’ont trouvé refuge les sorciers.

Sur une petite colline, au milieu d’une vaste plaine, s’élève Aydindril, avec ses murailles imposantes et son château. La vue est imprenable sur le reste de la région, et l’ennemi peut être repéré plusieurs heures avant qu’il n’atteigne les portes de la capitale.
C’est à Aydindril que siège le roi, entouré de sa famille et de ses serviteurs. On y trouve aussi toute la Cour, se sentant à l’abri derrière ces murailles de pierre, vivant de son commerce et de son artisanat.
Aydindril est le lieu le plus peuplé de toute la région, et c’est sans doute là que réside toute la vie, grâce à ses nombreuses fêtes et banquets. A Aydindril, il n’y a pas de magie, il n’y a que danse, rires et négoces. Aydindril, c’est la vie dans toute sa simplicité.

Tout le monde n’a pas le privilège, ou simplement l’envie de vivre à la Cour. Certains préfèrent s’éloigner un peu dans toute cette agitation, se construire un petit havre de paix et élever sa famille loin de la débauche. C’est avec ces idéaux qu’est peu à peu né Zalem, un petit village près du château, une sorte de communauté peu nombreuse, où les gens s’entraident et se soutiennent, où l’égoïsme ne l’emporte pas sur l’humanité.
Zalem est donc une toute petite ville, très tranquille, où les habitants vivent de leurs récoltent et de la chasse. Sans protection, elle représente toutefois un lieu dangereux à vivre en temps de guerre, car elle est une cible facile bien que sans réelle importance comparée à l’objectif du combat.

Les montagnes de Qeynos sont tellement hautes que leur cime se trouve toujours au-dessus des nuages. Leurs pentes raides et acérées comme des lames de couteaux découragent tout voyageur, de même que leurs forêts si denses qu’elles ne laissent pas le soleil s’infiltrer entre les branches sèches. C’est un endroit sinistre, où même les animaux n’osent s’aventurer. Pourtant, c’était l’endroit rêvé des sorciers. Là-bas, personne n’osait les affronter. Les montagnes leur appartenaient, ils pouvaient s’y abriter tout en gardant un œil sur les mouvements de l’ennemi.
Du haut de leurs hautes montagnes, les sorciers ont donc trouvé un refuge hostile pour les assaillants mais dans lequel ils se sentent vraiment chez eux. Dans les montagnes de Qeynos, les sorciers n’obéissent donc qu’à leurs propres règles.

On se croirait dans un conte de fées. A Gil’Ead, la nature a repris ses droits de façon harmonieuse, avec de longs tapis verts fleuris, des cascades au clapotis mélodie et un panorama surplombant toute la région.
Si les dragonniers ont choisi cet endroit pour vivre en communauté, ce n’est pas uniquement pour la beauté du paysage, mais également pour parcours d’aventurier. Gel’Ead, du simple fait d’être une montagne, offre en effet de nombreuses possibilité d’entraînement, alternant constamment les plats et les crevasses, les lacs et la verdure.
En d’autres termes, ce petit coin de paradis appartient aux dragonniers et à leurs montures, qui y vivent en communauté depuis des siècles. C’est leur habitat, et également leur terrain d’entraînement. La nature survient à leurs besoins, et ils ne manquent de rien.. si ce n’est peut-être d’une compagnie autre que celle des dragonniers eux-mêmes. Car, si ces montagnes sont des plus magnifiques, elles sont aussi des plus effrayantes pour ceux qui ne comprennent pas grand-chose à la magie, à cause de toutes ces créatures qui rôdent entre les arbres.