If the moon fell down.
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 Mystia Celebrian. | Histoire de la Reine Sombre.

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Mystia Celebrian
Mystia Celebrian
» Reine Sombre


Messages : 105
Date d'inscription : 03/02/2011

Mystia Celebrian. | Histoire de la Reine Sombre. _

Carnet de voyage
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MessageSujet: Mystia Celebrian. | Histoire de la Reine Sombre.   Mystia Celebrian. | Histoire de la Reine Sombre. EmptyLun 14 Fév - 1:33


Mystia Celebrian
Feat Helena Bonham Carter.

Mystia Celebrian. | Histoire de la Reine Sombre. Bellau
© crédit
Carte d'identité
Ce qu'il faut savoir

Prénom et nom ; Mystia Celebrian
Âge ; 57 Ans
Lieu de naissance ; Zalem
Groupe ; Sorcier
Voulez-vous une demeure? ;
[X] oui [] non

Personnalité
Ce que les papiers ne disent pas

Mystia était autrefois une personne stable, calme et tendre. La haine et la rancoeur, engendrées par l'accumulation de trahisons injustifiées, l'ont transformée en une personne froide et cynique. De nombreuses personnes ayant croisé sa route parlent de sa folie, visible dans ses iris onyx et éteints. Manipulatrice et calculatrice, la sorcière use de ses pouvoirs, de son charisme et de belles paroles pour faire miroitées de belles promesses, afin de rassembler de nouveaux partisans à cause. Crainte, la grande Celebrian n'en reste pas moins une personne seule, à qui il est arrivé de mauvaise choses.

« Ma vie, mon histoire »
Comment j'en suis arrivé là

- C'est à peine si je vois à travers mes pleurs. Et toi tu ris, tu ris de bonheur. L'ironie de cette histoire, c'est qu'on n’a même pas vu la fin arriver. Petit à petit, elle s'est immiscée entre nous. On pensait que ce n'était rien, que c'était juste ça 'grandir'. Mais l'écart s'est creusé. J'ai beau chercher partout, je ne vois pas par où passer pour le traverser. Et toi, tu me regardes, me souris de temps en temps. Et mes cris, ne les entends-tu pas ? Mais le plus souvent, tu me tournes le dos et t'éloignes peu à peu. Et mes cris, ne les entends-tu pas ? C'est comme si mes mots se bloquaient au fond de ma gorge. Tellement de choses à te dire, pas assez de mots pour m'exprimer. Je vois bien que c'est terminé. J'ai beau écouter, j'ai beau regarder, je ne te distingue presque plus de l'autre côté du précipice qui nous a séparé. Petit à petit, j'ai commencé à tourner le dos et à avancer, moi aussi, de mon côté. Mais même si c'est bête à dire, j'ai peur de ce qui m'y attend. Et j'ai peur de ce que j'y trouverai ne soit pas suffisant à combler le vide que tu as laissé derrière toi. La douleur est partie, mais ce manque est toujours présent. J'apprendrai à vivre avec, peut-être ? -

Cette nuit-là aussi, je me réveillai en sueur. Les genoux tremblants. Les yeux piquants. Les cheveux virevoltants. Le coeur battant. Le souvenir du Prince Gi-Galad, actuel Roi de Lothalindra, revenait encore hanter mon esprit, pourtant cela faisait bien une quinzaine d'années que je ne l'avais revu. A dire vrai, je ne savais plus exactement combien de temps s'était écoulée depuis notre dernière rencontre. Je tournai la tête en direction de ma table de nuit vernis. Une photo de nous deux, enfants, était encadrée et protégée par un verre poussiéreux et ancien. Souvenir diatonique débordant hors du cadre. Pendant une seconde, je me demandais s'il était resté le petit garçon que j'avais toujours connu : des cheveux d'ébène et des yeux d'un bleu outremer ou se reflétaient innocence et ignorance. La lumière vive de cette journée donnait à sa chevelure de spectrales teintes violacées qui s'harmonisaient avec aisance et subtilité dans ses mèches rebelles coupées courtes. Nous avions 8 ans lorsque cette photo fut prise et pourtant tu étincelais déjà de malice et de mystères. Je me souvins alors de la toute première fois où nos regards se sont croisés. Aussi futile que cela puisse paraître, nous nous étions rencontrés dans la cour du château d’Aydindril, deux ans avant la dite photographie. Nos parents discutaient quant à mon test de sorcellerie et, à la demande du Roi et de mon éventuel précepteur, j’avais été tenu à l’écart.

« Tu t'appelles comment ? Moi c'est Allae ! »
« Mystia. » avais-je répondu.

Je fronçai les sourcils suite à un léger mal de tête. Mes souvenirs étaient largement altérés vu mon jeune âge à cette époque. Le test s’était révélé positif à ma faculté magique et, en ce sens, je devais demeurer à Aydindril le temps de ma formation. Cela permis, à Allae et moi, de devenir de grands amis, prêts à faire les 400 coups ensembles.

« Amis pour la vie. » se disait-on, encore enfants et innocents
« Vous promettez, mon Prince ? »
« Oui. »
« Maman dit que une promesse ne vaut rien si on la dit pas à voix haute ! »
« J'te le promets Mystia. »

- On se tient la main, on rit, on fait des putains de conneries, des erreurs, on tombe, pour toujours mieux se relever, on essaie de rester debout le plus longtemps possible, comme si c'était une course immobile. Promis, cette fois je tiens jusqu'à l'arrivée.
On fait des promesses, ce sont toujours les mêmes, mais d'habitude on ne les hurle pas, on les garde à l'intérieur, comme si on ne croyait pas assez en soi pour penser les tenir. -


J’avais grandi et ma formation s’était terminée. Je n’avais que 14 ans et le Prince en avait déjà 16. C’était un bel adolescent qui faisait rêver de nombreuses jeunes filles mais beaucoup avaient tendance à penser qu’il n’avait d’yeux que pour moi. Mon éducation de sorcière terminée, je devais rentrer à Zalem, comme le stipulait le contrat de ma résidence à Aydrindril. Allae m’offrit donc un poste dans sa garde personnelle. Il utilisait comme justification officielle mes prouesses magiques qui ne pouvaient que lui venir en aide si besoin était. Son père accepta avec enthousiasme, mais sa mère se montrait sceptique. Elle écoutait les nombreux ragots de la cour, concernant une éventuelle liaison entre lui et moi. Elle n’avait pas vraiment tort mais notre relation officieuse s’arrêtait à des baisers volés à l’abri des regards. Cependant, la Reine nous surprit un jour et je ne pourrai décrire la punition qui me fut imposée pour avoir oser corrompre, selon elle, un homme de sang royal.

« Tu n’es qu’une bâtarde ! » vociférait-elle sans relâche, indignée et outrée de mon comportement.

Allae ne réagissait pas, trop choquée par la scène qui se produisait devant lui, tandis qu’elle m’assénait milles et unes soufflettes avant d’empoigner le martinet qu’elle cachait dans sa robe. Mes suppliques furent entendues dans la totalité du château, dont le Roi, qui intervint. Il m’autorisa à demeurer à la cour si je le souhaitais mais j’avais tendance à penser que celui-ci avait peur de ma rancune et de mes pouvoirs. Je ne pouvais plus approcher le Prince, sous prétexte de l’impureté de mon sang. Je ne disais rien, je me taisais, continuant mes quotidiens entraînement avec mon Maître.

- Mais tous les rêves s'éteignent. Combien de temps sont-ils restés là, à se raconter leurs vies en silence ? A virer, à se lancer à chaque virage, n'arrivant jamais au bon croisement. Trop d'impasses sur le chemin, celui d'hier, et d'à jamais. Parfois les mots ne sont pas assez, on aimerait danser à nouveau, mais nous étions perdus, depuis des années, des jours, l'éternité. Mille ans à attendre ce jour, cette scène, comme si c'était la dernière, l'odyssée inexistante, ils font rimer leurs peines entre les lignes d'un roman à rallonge. Combien de temps encore à écrire une histoire qui tourne en rond ? Nous avons oublié de vivre pour créer une absurdité d'amour illusoire. -

4 ans avaient passé. J’étais devenue une belle adolescente qui faisait rougir de jalousie toutes les éventuelles prétendantes au trône, d’autant plus que Allae continuait de me regarder en coin, de frôler ma main lorsque nous nous croisions. J’avais espoir, qu’un jour, il eut le courage de tenir tête à sa mère et de défendre notre amour. J’avais 18 ans lorsque le Prince, après un voyage à Zalem, ramena une sublime créature du nom de Lothania à son bras. Une adolescente humaine, banale. Mon cœur se fendit en deux lorsqu’il la présenta à sa mère, fermement, comme sa fiancée et que son sang impur ne devait en aucun cas empêcher leur mariage.

- On dit des choses, sans importances. On les dit pourtant. Pour passer le temps. Pour continuer comme si tous ça n'était pas arrivé. On parle. On rit. On pleure. On continue, pour mieux avancer dit-on. Pour ne pas reculer. Je n'ai jamais eu peur des mots et un jour, oui un jour, c'est arrivé. Les mots restent au fond de ta gorge, pour ne jamais en sortir, alors que l'envie de le dire se fait de plus en plus forte. L'envie de lutter. De continuer pour ne plus s'arrêter. On me dit souvent qu'il faut affronter ses peurs, peu importe le prix. On me le dit ; mais est ce qu'un seul jour, la personne qui vous l'a dit l'a faîtes ? Non. Trop de fierté pour l'avouer surement. La vie n'est faite que de choses sans importances, qui font d'elle une vie agréable, agitée et magnifique. Mais moi, je crois que c'est dans les contes toutes ces histoires. Parce que la vie n'est faite que de mensonges, peut être sans importances, mais qu'est ce qu'on s'en fout. C'est juste des mensonges. Il faut voir juste la vie en face et ne plus avoir peur. Et profiter de la vie comme elle est ; indescriptiblement pathétique ou juste agréable. -

Je ne dis rien, ne réagis même pas et me contentai de me retirer dans les ténèbres. Je pénétrai à plusieurs reprises dans la réserve de la bibliothèque qui contenait maints ouvrages sur une magie dont je n’aurai du connaitre l’existence. J’appris en silence à me servir de forces obscures et cela pendant 24 longues années, ressassant de ténébreuses pensées qui tuèrent mon âme. La haine me consumait en silence.

La douleur me rongeait, depuis l'enfance car dans ce monde le fait d'être différent est comme une trahison. J'avais appris malgré tout à surmonter la peur et le mal-être car dans ce bas monde c'était tout ce que nous devions faire, maintenant j'avais grandi, j'avais changé, je gardais la tête haute et portais un regard nouveau sur la vie. La douleur avait été, pour moi une étape essentielle à ce que j'appellerai "ma renaissance", le fait d'avoir mal nous pousse à ne pas abandonner, car si j'avais pu supporter ça, je supporterai toutes trahisons ou tous mensonges que je recevrai. La douleur morale est une chose qui nous ronge au plus profond de l'âme, mais grâce aux études j'avais pu oublier pour un temps les défaillances de mon âme pour me consacrer à mon avenir ...
Je courais, entraînée par un esprit compétitif puissant, il fallait que je gagne, que je gagne la course. Le passé essayait de me freiner, le futur était loin devant moi et le présent me suivait comme mon ombre. Je commençais à perdre du terrain. Tout passait à côté de moi sans que je puisse en profiter suffisamment. J'avais la terrible impression de rater quelque chose, de louper un épisode, un chapitre, une page, une ligne, un mot. Je m'arrêtais à bout de souffle. J'avais perdu. Perdu ma course contre le temps. Adversaire imbattable.


La cour avait vieilli, le Roi était mort et la Reine avait cédé sa place à ses héritiers, se retirant dans les tréfonds du château. Lothania avait 40 ans et son visage laissait apparaitre des traces de vieillesse. Le mien n’avait pas bougé depuis mes 27 ans et cela commençait à inquiéter Allae, qui commença à s’entourer de puissants chevaliers et dragonniers dans sa garde rapprochée.
Dans les pièces secrètes du château, j’avais retrouvé l’ancienne Reine. Je m’étais approchée d’elle, féline, tandis qu’elle me dévisageait avec dégoût.

« Mystia, comment as-tu pu croire qu’un monstre comme toi aurait pu dev… »

Je ne l’avais pas laissé finir sa phrase. Je l’avais assassiné d’un sort douloureux qui la laissa agonisante sur le sol. Je décidai de m’en prendre ensuite à Lothania et à Allae pour récupérer par la force le trône qui aurait dû m’appartenir. Mon offensive fut repoussée violemment par les chevaliers et les dragonniers, et avant de disparaitre pour mieux préparer ma vengeance, j’hurlai à Allae que je reviendrais.

15 ans passèrent. 15 ans de lutte. Nombreux de mes compagnons étaient tombés au combat et mon influence avait perdu de sa vigueur. Cependant, une nouvelle stratégie pourrait bien renverser le cours du conflit. Cependant, pour l'heure, j'étais redressée sur mon lit, face à cette photographie, ressassant de vieux souvenirs...



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